mercredi 5 avril 2017

Retour (très) rapide sur #leGrandDébat

C'est théoriquement à propos du Grand Débat à la télé d'hier soir qu'un blogueur consciencieux devrait bloguer aujourd'hui. Seulement voilà...

- Je suis au Québec cette semaine et les horaires tombent mal quand on travaille, avec les 6 heures de décalage qui correspondent à peu près à un quart de notre belle planète sphérique, comme une orange (bleue évidemment) qu'on couperait en quatre quartiers. Pardonnez cette redondance puisqu'il ne devrait y avoir que quatre quartiers, sinon on devrait dire onze onzetiers de candidats. 

- Ce genre de débat n'a d'intérêt qu'en direct, ou alors il suffit de regarder le lendemain les morceaux choisis, les meilleures petites phrases, punchlines ou coups de ligne comme on ne dit pas en québécois, puis qu'ici on dit simplement le punch. Il y a en effet les phrases dites puis les tweets dessus qui les critiquent ou les subliment. Des discours et des méta-discours. 

- Il semble que les défenseurs des travailleurs se soient bien défendus. Dignes héritiers des Laguiller et Krivine, Arthaud et Poutou ont profité de cette réelle égalité du temps de parole pour bien en user. Fillon en a pris plein la gueule et le veston, Marine aussi, face à cette absence d'immunité ouvrière invoquée par Poutou. On attend avec impatience le procès que Fillon va lui foutre... Et que Poutou va intenter (causons français) à Luc Ferry - suppôt de Fillon - pour avoir confondu son T-shirt à col tunisien avec un Marcel dans un de ces tweets extrémistes chers aux supporters énervés de poulains pas en forme. 

- Sur le fond, je n'ai pas réussi à lire un article qui en parle vraiment. Tout se passe comme si le fond ne comptait pas. Seulement la forme. Poutou a réussi à être plus visible que Mélenchon ! C'est dire ! Il semble difficile d'envisager un deuxième débat à onze dans un format similaire. Celui de France 2 a d'ailleurs du plomb dans l'aile et encore plus depuis le débat d'hier. 

- Alors ? On se lasse. On n'attend plus que les clips à la télé pour voir ce qu'ils vont nous sortir. Comme pour les pubs à la mi-temps du Superbowl. En attendant ? On a les super boules ! Je vais me bouffer un PFK, moi, tiens. Un PFK ? C'est le nom québécois du KFC. 

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