jeudi 8 janvier 2015

#JeSuisCharlie

Evidemment.
Tous étaient Charlie hier mercredi. Presque tous le seront encore aujourd’hui et pendant le deuil national. Puis ils reprendront leur petit chemin à critiquer la forme sans plus s’occuper du fond... En tous cas, oui, nous sommes tous Charlie. Citoyens, journalistes ou pas (un blogueur n’est pas un journaliste mais il est souvent perçu comme tel).

Alors devant tant de connerie brutale comment réagir ?

Par la tristesse pour les grands artistes et les simples humains qui ont été assassinés mercredi, et pour leurs proches.

Par la colère contre ces connards qui seront bientôt neutralisés et punis, je l’espère (J’écris ce billet à chaud mercredi après-midi même s’il ne sera publié que jeudi à 0h pour respecter le rythme quotidien de ce blog, car il faut continuer à écrire - et à dessiner - contre les brutes décervelées et avec de petites bites qu’ils remplacent par de grosses Kalach.

Par l’envie de continuer à se battre contre les extrémistes, et il y en a un paquet. L’univers pacifié de Houellebecq dont je parlais hier comprend aussi des traces de provocateurs de tous types. Il y en a et en aura toujours. Et tous les moyens sont bons pour le faire, chacun à son échelle. Mais pas par la loi du talion, symbole des religions du Livre.

Par le partage. En parler, discuter, se fâcher, Ok. S’ignorer, se mépriser ? Non... Les tendances centrifuges briseront assez vite l’unité de façade. Qu’est-ce que la liberté ? Que comprend-elle ? où s’arrête ta liberté ? En quoi la liberté de la presse est-elle nécessaire ? Ou la liberté d’expression ? Ou la liberté de critiquer ? Qu’est-ce que le blasphème ? Pourquoi n’est-ce pas un délit en France ?...

Par le désir de s’engager. Ouvrez un blog ou n’importe quoi d’autre

Par la fête, le rire et l’humour pour vaincre les peurs. Le rire est le propre de l’Homme et le sale des terroristes.

Par ce que vous voulez.



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